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Pays basque : bus, vélo, voiture, quel moyen de transport privilégier de Bayonne à Biarritz

La méthodologie de cette étude menée par « Sud Ouest » est simple. Un point de départ : la mairie de Bayonne. Un point d’arrivée : la mairie de Biarritz. Trois moyens de transport pour faire le trajet : la voiture, le bus et le vélo. Et un horaire pour le réaliser : autour de 16 h 30, lorsque la circulation est dense. Objectif : désigner le moyen de transport le plus efficace.

Si le temps de trajet semble être le principal élément de réponse, ce n’est en réalité pas le seul. La qualité, la sécurité, le confort ainsi que le coût du voyage sont des facteurs tout aussi importants.

1 En voiture, c’est plus rapide

Inutile de garder le suspense plus longtemps : la voiture est le moyen de transport le plus…

La méthodologie de cette étude menée par « Sud Ouest » est simple. Un point de départ : la mairie de Bayonne. Un point d’arrivée : la mairie de Biarritz. Trois moyens de transport pour faire le trajet : la voiture, le bus et le vélo. Et un horaire pour le réaliser : autour de 16 h 30, lorsque la circulation est dense. Objectif : désigner le moyen de transport le plus efficace.

Si le temps de trajet semble être le principal élément de réponse, ce n’est en réalité pas le seul. La qualité, la sécurité, le confort ainsi que le coût du voyage sont des facteurs tout aussi importants.

1 En voiture, c’est plus rapide

Inutile de garder le suspense plus longtemps : la voiture est le moyen de transport le plus rapide. À peine vingt minutes pour rejoindre la mairie de Biarritz depuis la place de la Liberté, à Bayonne. Même pas l’once d’une anecdote à rapporter tant le trajet était tranquille et confort. Il y avait certes un peu de trafic à l’approche du rond-point de l’Europe depuis le boulevard du BAB, mais pas suffisamment pour empêcher la voiture de remporter le concours de vitesse.

En revanche, grosse interrogation à l’approche de Biarritz : restera-t-il une place de parking près de l’hôtel de ville ? Les parcs de stationnement aux alentours ont effectivement la fâcheuse tendance à être complets. Mais, par chance, ce n’était pas le cas, ce mercredi 9 août. Il restait encore 10 places au parking du casino.

Cette recherche rajoute tout de même six minutes au temps déboursé. Mais malgré cela, le trajet en voiture reste le plus rapide. Par contre, ce n’est certainement pas le moins coûteux. Pour simplement une heure de stationnement au parking du casino, il faut débourser 1,80 €. Et c’est sans compter le prix de l’essence pour effectuer les neuf kilomètres de trajet.

2 En bus, c’est plus simple

Il n’y a rien de plus simple. Pour rejoindre la mairie biarrote, une seule ligne suffit : la T1. Le point de départ est situé juste derrière l’hôtel de ville de Bayonne, sur l’avenue du Maréchal-Leclerc. En journée, pendant l’été, un tram’bus arrive toutes les dix à quinze minutes. Mais c’est sans compter les retards fréquents en cette saison sur le réseau Txik Txak. Vendredi 4 août, au lieu de 16 h 28, le T1 arrive cinq minutes après l’heure prévue. Quand il surgit enfin, le véhicule est déjà bien rempli.

Entre les mairies de Bayonne et de Biarritz, le tram’bus T1 s’arrête à 20 reprises.
Entre les mairies de Bayonne et de Biarritz, le tram’bus T1 s’arrête à 20 reprises.

Bertrand Lapègue

À Bayonne et Anglet, le bus dispose de plusieurs kilomètres de voies qui lui sont dédiées : boulevard du BAB, avenue Jean-Léon-Laporte et avenue de Bayonne. Il évite ainsi la forte circulation, mais le trajet n’est pas express pour autant à cause des nombreux arrêts. Pour rejoindre le centre-ville d’Anglet, il faut compter 12 arrêts, soit près de vingt minutes. Et ce n’est alors que la moitié du trajet. S’il y a moins d’arrêts ensuite, il y a aussi moins de voies réservées au tram’bus, qui se retrouve alors bloqué dans le trafic.

La destination est atteinte à 17 h 10. Mais au moins avec le bus, il n’y a pas besoin de trouver une place ou d’énormément marcher puisque la mairie de Biarritz est située juste à côté de l’arrêt qui porte son nom. Au total, ce trajet – passé une bonne partie du temps debout – a duré trente-sept minutes, au prix d’1,20 € l’aller simple.

3 À vélo, c’est plus écolo

D’après ImpactCO2, un trajet de 11 kilomètres à vélo électrique émet 110 grammes de CO2e (équivalent CO2), contre 220 pour le bus électrique et plus d’un kilogramme pour la voiture. Le « gap » aurait pu être plus grand encore en prenant un vélo dit musculaire. Mais derrière cette étude, l’idée était aussi de tester le nouveau service de deux-roues en libre-service Pony. À 16 h 20, jeudi 3 août, deux vélos étaient disponibles derrière la mairie de Bayonne, le long de l’avenue du Maréchal-Leclerc.

Pour en débloquer un, il faut se munir d’un téléphone, télécharger l’application, entrer ses coordonnées et scanner le QR code présent sur le guidon. Pour les prochaines fois, il suffira de reproduire la dernière opération. Un clic se fait alors entendre, c’est le signe que le vélo est prêt à être monté. Pour qui ne connaît pas son chemin, le deux-roues Pony dispose d’un kit mains libres sur le guidon – lorsqu’il n’est pas cassé – afin de poser son téléphone. En revanche, contrairement à certains concurrents, le support ne permet pas de le charger pendant le trajet.

Le 1er juin 2023, 700 vélos Pony ont atterri au Pays basque.
Le 1er juin 2023, 700 vélos Pony ont atterri au Pays basque.

Bertrand Lapègue

Jusqu’à Biarritz, le voyage se passe bien. Les larges pistes cyclables sur les allées Paulmy et l’avenue du Maréchal-Soult permettent d’éviter la dense circulation. À noter tout de même la présence de quelques montées, notamment à Anglet, mais avec l’assistance électrique, ça passe sans trop forcer. En revanche, arrivé à Biarritz, par le rond-point de l’Europe, les choses se gâtent : plus de piste cyclable, beaucoup de voitures et beaucoup de piétons.

Le plus compliqué est encore à venir : trouver une place pour se garer. Faute d’emplacement en face de la mairie, il faut s’éloigner un peu. Mais les places de parking Pony ne sont pas très visibles, malgré l’assistance de la carte proposée par l’application. D’autant plus lorsqu’on ne connaît pas la ville. Une dizaine de minutes plus tard, un emplacement pour laisser le vélo est finalement trouvé près du jardin public. Mais avant de crier victoire, il faut encore faire deux manipulations : actionner la béquille et prendre une photo afin de prouver que le deux-roues ne gêne pas la circulation.

Durée totale du trajet : 37 minutes et 54 secondes au prix de 8,22 €. C’est très long (et plutôt cher), mais la prochaine fois, en connaissant désormais le chemin, il devrait être possible d’approcher les trente minutes.

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Bilan

Le choix dépend finalement des préférences de chacun (confort, rapidité…). Pour un trajet si court, « Sud Ouest » recommande tout de même le vélo. Quoique un peu coûteuse, l’option Pony présente les avantages d’être rapide, peu fatigante et peu polluante.
Pour aller plus loin, il y a tout simplement l’alternative du vélo classique : pas de surcoût et aucune émission de CO2. Mais un trajet à vélo n’est pas à prendre à la légère. Il faut s’attendre à devoir partager la route avec les voitures et des bus. Porter le casque est ainsi tout sauf un luxe.

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