Guillaume Lassalle, ingénieur en robotique de 26 ans, partage sa passion pour les drones qu’il cultive depuis l’enfance.
Pour Guillaume Lassalle, passer du temps à Leucate et piloter des drones sont devenus des rituels. D’un côté, son lien avec Leucate remonte à son arrière-arrière-grand-mère qui vivait déjà dans le village. De l’autre, le pilotage de drones était inscrit dans son parcours depuis longtemps.
« Mon papa faisait du modélisme et partageait ces moments avec moi », raconte Guillaume.
Dès le lycée, il participe à une compétition où son équipe doit construire une voiture solaire. Fort de cette expérience, il décide de suivre la filière scientifique, avec l’option science de l’ingénieur, s’engage dans une prépa avant d’intégrer une école d’ingénierie, se spécialisant dans la robotique. Il décroche son diplôme et travaille aujourd’hui dans une entreprise spécialisée dans l’intégration de systèmes robotisés.
À 26 ans, il partage son expérience sur ces engins télécommandés. « J’ai acquis mon premier drone il y a une dizaine d’années. J’ai tout de suite été fasciné par la qualité des images qu’il permettait de capturer », se souvient-il. Très vite, il se lance dans l’achat de petits avions et hélicoptères télécommandés qu’il fait voler chez lui : « Ils se cassaient rapidement à force de s’écraser contre les murs ». Cela faisait partie de l’apprentissage.
Il conseille d’ailleurs aux passionnés de s’exercer sur simulateur et de rester persévérant lors des premières expériences de pilotage sur terrain car parfois ça ne décolle pas du premier coup !
Il est aussi membre d’une association qui organise des courses sous forme de circuit : « Ce n’est pas forcément évident au tout début de tout comprendre, il y a énormément d’entraide, les gens sont bienveillants, ils t’aident si tu es en galère, on se donne des conseils. »
Depuis trois ans, il pratique le FPV (First Person View) : « C’est une discipline de drone qui se démocratise. Je fabrique moi-même mes drones en commandant les composants sur des sites spécialisés », précise-t-il. Grâce à une caméra embarquée, le FPV permet de profiter d’une vue immersive comme si l’on se trouvait à bord du drone.
En parallèle, il utilise son matériel pour créer des courts-métrages avec ses amis. Ensemble, ils ont participé au concours « 48 Hour Film Project » dont ils préparent leur quatrième participation.
Guillaume souligne que même si les drones sont accessibles à l’achat dans les commerces, leurs utilisations sont strictement réglementées. Des règles sont accessibles sur le site www.service-public.fr. Il y a également des consignes à suivre pour emporter son drone pour un voyage en avion.
Pour se professionnaliser il faut passer un examen payant dont l’issue est l’obtention d’un Brevet.
Son seul regret ? : « Ne pas pouvoir emporter mes drones partout. Ils prennent tellement de place dans les bagages que je dois faire des choix ».
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