La voiture du Président de la République doit répondre à de nombreuses exigences, aussi bien en termes de sécurité que d’image.
On a coutume de dire qu’un Président de la République devrait toujours donner l’exemple. Mais en a-t-il vraiment les moyens en toutes circonstances ? Emmanuel Macron, qui se déplace à bord d’un SUV DS7 hybride devrait-il passer à l’électrique, comme des milliers de Français ?
Un choix de voiture hautement symbolique
Si le gouvernement n’a de cesse de rappeler l’importance de passer à l’électrique pour des raisons écologiques, force est de constater que le Président de la République ne dispose pas (encore) de voiture électrique. Souvent critiquée pour son autonomie qui laisse à désirer, elle devrait toutefois arriver dans les prochains mois à l’Élysée.
Il faut savoir que si Emmanuel Macron ne roule pas encore à l’électrique, c’est tout simplement parce qu’aucune voiture électrique française ne propose encore le standing nécessaire et tout le cahier des charges que demande sa fonction. Et, pour des raisons d’image évidente, il est impensable de voir le Président de la République roulait dans une voiture étrangère.
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Une évolution nécessaire
Renault, Peugeot, Citroën, DS ou Alpine sont les marques que peut choisir le Président. Savez-vous pourquoi il n’utilise pas la DS9 ? Car elle est assemblée en Chine. A contrario, la DS7 arrive tout droit de Mulhouse, même si elle n’est pas électrique. Les modèles français sur le marché actuellement sont la Renault Mégane, DS3, la Peugeot e-308… Mais elles sont encore loin des nécessités présidentielles. Depuis 2017, Emmanuel Macron apparaît en DS7 Crossback équipé d’un moteur diesel, comme lors de la parade sur les Champs-Élysées ou la visite officielle du Roi Charles III. Il est apprécie pour son ouverture sur le toit permettant de saluer la foule.
Depuis 2022, un DS7 Crossback et un DS7 nouvelle génération sont venus compléter la flotte du Président de la République. Ils sont hybrides et rechargeables (PHEV), mais aussi rallongés afin de pouvoir accueillir des visites dans un cadre spacieux.
Le prochain modèle de DS sera 100 % électrique et adoptera la plateforme STLA Medium ainsi qu’une batterie de 98 kWh (autonomie de 700 km) mais il est prévu pour 2025. Reste à savoir si l’Élysée l’adoptera car il faut savoir que la voiture du Président doit être blindé et équipée d’éléments de sécurité. L’autonomie sera donc moindre.
Au-delà de DS, Alpine, Renault et Peugeot peuvent aussi entrer dans la course pour devenir la voiture du chef de l’État. À suivre…
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