Mis à jour le 04 novembre - C’est une idée reçue qui a la peau dure. La batterie des voitures hybrides aurait une durée de vie limitée et il serait nécessaire de la changer après quelques années.
C’est faux. Si la voiture hybride est utilisée « en bon père de famille » et en évitant les expositions prolongées aux conditions extrêmes (chaleur, froid), elle a de très fortes chances de fonctionner correctement jusqu’à la fin de vie du véhicule.
Par précaution, les constructeurs automobiles limitent la garantie de la batterie : 8 ans ou 100 000 km et 5 ans ou 160 000 km pour Toyota, 8 ans ou 160 000 km pour Honda, 5 ans ou 100 000 km pour PSA… Mais ces échéances ne correspondent naturellement pas à la durée de vie de cet organe. Certaines Toyota Prius affichent plus d’un million de kilomètres au compteur, sans remplacement de batterie.
1 million de kilomètres
La crainte quant à la longévité de la batterie est probablement le fruit d’une analogie avec les appareils électroniques. Sur un smartphone par exemple, la batterie est généralement hors d’état au bout de trois ans d’utilisation. Mais cette petite batterie n’est pas utilisée comme celle d’une voiture hybride où seulement 60% de la capacité totale est exploitée. Grâce à cette sous-exploitation, ses performances se dégradent moins vite et une perte modérée de capacité due à l’usure n’aura aucune incidence sur le fonctionnement du groupe moteur.
Toutefois, si le changement de batterie devient nécessaire après la période de garantie (ce qui est très rare sur les modèles hybrides commercialisés depuis plus de huit ans), sachez que son prix a fortement baissé. Chez Toyota, la batterie est facturée moins de 1500 euros hors taxes. Une somme qui reste conséquente mais sur ce type de voiture généralement très économe à l’entretien,
l’addition est plus facile à digérer.
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Cet écrit a été rendu du mieux possible. Au cas où vous projetez de présenter des renseignements complémentaires à cet article sur le sujet « Modélisme Thermique » vous pouvez écrire aux contacts affichés sur ce site. f-f.fr vous présente de lire cet article autour du sujet « Modélisme Thermique ». f-f.fr est une plateforme d’information qui réunit de multiples informations publiés sur le web dont le domaine principal est « Modélisme Thermique ». Connectez-vous sur notre site f-f.fr et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être informé des prochaines communications.
Vous souhaitez passer à l’électrique, mais un modèle neuf reste encore trop cher à vos yeux ? Pensez à l’occasion, le marché de la seconde main commençant à bien se développer. Automobile-Propre vous donne tous ses conseils pour réussir votre achat d’une voiture électrique d’occasion.
Céder au coup de cœur, opter les yeux fermés pour le modèle le plus répandu, écouter le conseil d’un proche ou d’un concessionnaire : sont-ce les meilleurs scénarios à adopter pour acquérir une voiture électrique d’occasion ? Non ! Et pourtant, c’est souvent l’un d’eux qui pousse nombre d’automobilistes à opter pour l’électromobilité et le ‘zéro émission’. La démarche nécessite d’être plus rigoureux. Les pistes à suivre…
Fixez votre budget…
C’est souvent le budget qui va permettre de procéder au premier écrémage pour l’achat d’une voiture électrique d’occasion. Et ce, afin de ne regarder que du côté de celles qui vous seront réellement accessibles.
Effectuer 100 kilomètres en voiture électrique devrait vous coûter environ 2 euros en électricité en rechargeant depuis votre domicile, contre 10 euros ou plus d’essence et de gazole avec un modèle thermique. Ce qui devrait vous autoriser à gonfler de quelques milliers d’euros l’enveloppe que vous auriez réservée dans le passé à l’achat d’une voiture d’occasion.
Avec 5 000 euros, ce qui est quasiment un minimum pour l’achat d’une voiture électrique d’occasion, vous aurez quand même le choix entre les premières Renault Zoé et les ‘C-ZiMiOn’ (Mitsubishi i-MiEV, Peugeot iOn et Citroën C-Zero). Sous 10.000 €, on peut trouver des Nissan Leaf d’ancienne génération ou des Volkswagen e-up!. Entre 20.000 et 30.000 €, il y aura des Kia Niro EV, qui ont l’avantage d’avoir une bonne autonomie. Les premières Tesla Model S s’offrent à environ 35 000 euros. En revanche vous trouverez difficilement un Tesla Model 3 à moins de 35 000 euros !
Il faut toutefois souligner que les prix en occasion sont maintenant tirés vers le haut par la demande, même pour les électriques. Les petits prix ne sont pas forcément de bonnes affaires. Une occasion électrique en de 8 ans et plus avec ses batteries d’origine est en plein déclin.
… mais n’oubliez pas les aides à l’achat pour votre voiture électrique d’occasion !
L’Etat a mis en place un bonus de 1.000 € sur les véhicules électriques d’occasion, qui ont au moins deux ans. De plus, avec la prime à la casse, il est possible d’acheter un modèle d’occasion. Le coup de pouce est de 2.500 € si on met au rebut un essence d’avant 2006 ou un diesel d’avant 2011.
Bien choisir sa voiture électrique d’occasion en fonction de ses besoins
A quoi destinez-vous votre voiture électrique d’occasion ? Trajets domicile-travail uniquement ? Des déplacements à moyennes et/ou longues distances parfois ? Voiture unique ou principale ? Ce sont les besoins en autonomie qui vont ensuite réduire la palette des modèles correspondant à vos attentes.
Pour des déplacements courts, une citadine fera l’affaire. Et même pour de moyennes distances. A ce jeu, la plus polyvalente semble bien être la Renault Zoé, dont l’offre est abondante. Surtout avec 1 ou 2 enfants avec soi. Les besoins en autonomie sont aussi à évaluer en fonction des possibilités de recharge à disposition. Pour un usage plus familial avec de plus longues distances, les Kia Niro avec la grande batterie sont intéressants, l’autonomie étant à 450 km.
Prévoir une recharge à disposition
Où allez-vous recharger votre voiture électrique le plus souvent ? Au domicile. Dans ce cas, et sur ce point, avec des déplacements courts ou moyens, quasiment tous les modèles de la génération lithium-ion pourraient vous convenir. Il faut penser à faire installer chez vous une prise qui permet de faire une recharge plus rapide, cela étant très long avec une prise domestique. La prise de type Green’Up est une première solution abordable, avant la prise de type Wallbox.
S’il est question de faire des déplacements longs, régulièrement ou occasionnellement, quelles sont les puissances des points de recharge à votre disposition qui permettraient de les réaliser ? Des bornes rapides ? Si oui, c’est l’idéal sur le papier. Première condition : choisir un véhicule compatible. Il est important d’évaluer la fréquentation aux stations, notamment lors des périodes de grande circulation. Les voitures électriques peuvent désormais mobiliser plus d’une heure un chargeur rapide 50 kW. Il est donc préférable de fréquenter des stations équipées de plusieurs bornes. Tesla a mis sur pieds pour ses productions un réseau globalement efficace de superchargeurs. Pour les autres modèles, Ionity est une valeur sûre.
S’il n’y a que des bornes accélérées 22 kW, vous voilà clairement dirigé vers la Renault Zoé. Néanmoins, les occasions récentes en version R135 de cette dernière sont potentiellement compatibles avec une charge à 50 kW.
Toutefois, sachez que certaines voitures électriques d’autres marques peuvent aussi embarquer un appareil 7 kW, voire 11 kW, qui dépannera à l’occasion. A savoir, quelques exemplaires de BMW i3 sont équipées d’un prolongateur d’autonomie à essence. Ce matériel permet de ne pas rester bloqué en panne d’électricité sur la route.
Les modèles de véhicules électriques d’occasion à fuir
Ne vous laissez surtout pas tenter par les prix alléchants demandés pour des Renault Clio de 1996, Kangoo de 2003, Citroën AX du milieu des années 1990, Peugeot 106 de la même époque, ou autres modèles antérieurs à 2010… à moins de vouloir vous amuser un peu et développer vos compétences en entretien de VE avec des engins aux entrailles plutôt accessibles.
A une médiocre autonomie d’environ 70 kilomètres, il faudra leurs accorder une attention toute particulière pour l’entretien et les réparations, éventuellement en vous aidant des conseils et du matériel de pionniers de la mobilité électrique.
Mieux vaut oublier les voitures branchées des générations plomb et NiCd, pour préférer celles équipées de batteries lithium-ion. Dans ces dernières, on évite de se laisser séduire par les modèles de constructeurs disparus et assimilés, comme la Mia de Mia Electric, et les productions de Bolloré.
Non seulement les Bluecar et Bluesummer ne sont pas des plus agréables à conduire, mais en plus elles ne sont pas adaptées aux particuliers. Sauf usage quotidien très régulier. Elles consomment plus d’énergie que les autres du fait de l’obligation de conserver quasi en permanence une certaine température les batteries. Ainsi elles doivent être quasiment toujours branchées quand elles ne servent pas. Déclinaison de la Bluesummer, la Citroën E-Méhari est également à éviter.
La Renault Fluence est à fuir aussi. Elle connaît des problèmes au niveau du moteur électrique et le constructeur pourrait ne plus fournir de batteries de remplacement.
Etat de la batterie d’une voiture électrique d’occasion
L’organe principal sur lequel vous devez porter votre attention avant l’achat d’une voiture électrique d’occasion, c’est la batterie. Combien de kilomètres est-il possible de réaliser avec ? Si pour une Citroën C-Zero qui a 8 ans, et 100 000 km, l’on vous dit qu’après une recharge complète elle peut effectuer encore une centaine de kilomètres : méfiance !
Même avec un kilométrage peu élevé, un pack d’avant aura très certainement perdu un bon quart de sa capacité d’origine. Et le phénomène s’amplifiera. Une voiture électrique de plus de 8 ans pourra cependant rendre encore bien des services pendant quelques années pour circuler localement. Il faut juste être conscient de sa situation et ne pas l’acheter trop chère.
Sachez, par exemple, que Citroën demande plus de 17 000 euros pour remplacer la batterie d’une C-Zero. Les constructeurs rechignent pour la plupart à communiquer clairement des tarifs à ce sujet.
Demander un test de la batterie
Pour certains modèles de voitures électriques, il est possible d’effectuer un test de capacité de la batterie et d’obtenir un certificat sur sa santé. Contre 49 euros, Moba (ex La Belle Batterie) vous fait parvenir un boîtier à brancher sur la prise OBD du véhicule. Il est associé à une application smartphone à télécharger grâce à un QR Code fourni. Le soft permet de transmettre directement à la jeune entreprise les infos sur l’équilibrage des cellules. L’opération de collecte des données est à réaliser 2 fois. La première, lorsque la batterie est en dessous de 20% de sa capacité. La seconde, après une recharge complète. Les résultats sont communiqués ensuite sous la forme d’un livret.
Moba a un kit pour la plupart des véhicules électriques bien présents sur le marché de l’occasion. De plus en plus de modèles sont compatibles. Ainsi les Renault Zoé (22 et 41 kWh) et Kangoo (22 kWh), BMW i3 (60, 94 ou 120 Ah), Nissan Leaf (24 et 30 kWh), Kia Soul EV (27 kWh), Citroën C-Zero, Peugeot iOn et Mitsubishi i-MiEV (14,5 et 16 kWh), Tesla Model S…
Location de la batterie pour voiture électrique d’occasion
Les craintes sur l’état de la batterie peuvent être balayées en choisissant une voiture électrique d’occasion dont le pack est loué. Les constructeurs ne le proposent plus, mais Renault, Smart et Bolloré l’ont imposé par le passé, ainsi que Citroën pour la E-Méhari. D’autres constructeurs ont également proposé en option.
Il est parfois possible de passer de la location à l’achat de la batterie. Bolloré le permet pour ses anciennes Bluecar. Ne le faites surtout pas avec des modèles qui ont plus de 5 ans d’âge : cette location est dans ce cas une garantie qui vous permet d’envisager l’usage de votre voiture électrique d’occasion sur un plus long terme et avec un pack suffisamment en état.
L’idéal est de connaître l’autonomie annoncée à l’époque par le constructeur, et de retirer 20% pour connaître le rayon d’action réel à sa première mise en circulation. Comparez ensuite ces chiffres avec ceux donnés par le vendeur. Ou mieux, ceux que vous aurez calculés en effectuant un essai sur une longue distance. Après plusieurs années de fonctionnement et des dizaines de milliers de kilomètres plus tard, l’autonomie sera forcément plus faible, sauf cas très spécifiques d’utilisation.
Privilégier les propriétaires ouverts à un essai long
Vous devez être en mesure de constater et confirmer l’autonomie que vous annonce le vendeur avant d’acheter une voiture électrique d’occasion. Comment ? En ayant la possibilité d’essayer la voiture suffisamment longtemps, après une recharge complète.
Pas forcément besoin de vider la batterie, bien que ce serait l’idéal, mais au moins la moitié afin de vérifier qu’il n’y a pas une grosse incohérence dans les chiffres que le propriétaire ou le concessionnaire vous aura communiqués. Un professionnel sera souvent plus enclin à vous laisser cette liberté… s’il est sûr de son produit ou s’il table sur votre crédulité.
Toutes les technologies de batteries lithium-ion ne vieillissent pas de la même manière. Globalement, on sait dire aujourd’hui qu’un pack peut accumuler 100 000 km et plus en 5 à 10 ans. Mais pour chacun des modèles que vous aurez retenus, l’idéal est de consulter les retours d’expériences de leurs premiers utilisateurs, en particulier sur des forums dédiés.
Ne pas oublier le facteur plaisir
Tout cela ne doit pas vous faire oublier qu’une voiture électrique, c’est aussi une voiture plaisir. Et l’on a quand même le droit de craquer pour un modèle plutôt qu’au autre, certains ayant véritablement ce qu’il faut pour cela, que ce soit au niveau de la ligne, d’une ambiance intérieure, ou du comportement routier.
Quoi qu’il en soit : essayez plusieurs modèles différents pour sentir celui qui vous semblera le mieux vous correspondre tout en offrant le niveau de service qui répond à vos besoins.
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Le GPS PND fait partie des objets en voie de disparition, victimes de la polyvalence des smartphones. Dans les voitures qui ne sont pas équipées d’un système d’infodivertissement digne de ce nom, le mobile est généralement la bonne solution pour suivre un itinéraire sur Waze ou écouter de la musique sur Spotify. Pour que tout se déroule pour le mieux, il convient de choisir un support de smartphone adapté à ses besoins et à son véhicule. Il existe plusieurs types de fixation : pinces, ventouses pour le parebrise ou pour le tableau de bord, à accrocher aux grilles de ventilation… Certains supports intègrent même un chargeur à induction. Autant de possibilités qui cachent des disparités dans la qualité des matériaux utilisés, la facilité d’utilisation ou encore le maintien du smartphone. Vous pouvez retrouver ici notre sélection des modèles les plus intéressants du moment : le meilleur, le bon rapport qualité/prix, le modèle pas cher…
Support bien maintenu sur la grille de ventilation.
Discret.
Bon maintien du smartphone.
Facile à orienter.
Laisse les bords du smartphone libres.
Points faibles
Nécessite un autocollant aimanté pour être parfait.
Ne se fixe qu’à une grille de ventilation.
L’autocollant bloque la charge sans-fil.
Si vous cherchez un support de smartphone qui reste discret dans votre voiture et que vous n’avez pas de problème pour le fixer à la grille de ventilation, ce support Lisen est un très bon choix. Simple à mettre en place, il se montre en outre efficace.
Système d’ouverture/fermeture automatique dépendant du contact.
Support pour pare-brise limité.
Le support de smartphone Xiaomi Mi 20W Wireless Car Charger s’impose comme un modèle très intéressant pour qui souhaite exploiter la charge par induction de son smartphone en voiture. Son maintien sur la grille de ventilation est efficace et le smartphone reste bien en place. Il se montre en outre plutôt élégant.
Le serrage et le desserrage ne sont pas très pratiques.
A tendance à appuyer sur les boutons latéraux.
Imposant dans le champ de vision.
Il n’est pas le plus élégant ni le plus discret, mais ce support de smartphone Beikell est très efficace à l’heure de maintenir un smartphone solidement accroché en voiture. Sa ventouse donne pleine confiance et sa pince également. Son système de verrouillage du téléphone aurait mérité d’être plus pratique.
Le support de smartphone Auckly et son chargeur à induction font un bon travail dans l’ensemble. Sa fixation sur la grille de ventilation est sûre et le maintien du smartphone sans faille. La charge sans-fil est un vrai plus pour ceux qui possèdent un smartphone compatible.
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L’Alsace fait partie des régions de France où la voiture électrique s’est déjà taillée une petite place. Pourtant, il y a encore du travail, ne serait-ce que pour uniformiser et simplifier l’utilisation des bornes de recharge publiques. Encore faut-il que Région Alsace et communauté urbaine de Strasbourg se mettent d’accord. Ce qu’elles mettent un point d’honneur à ne pas faire.
Une très grande majorité des trajets domicile-travail quotidiens pourraient être effectués en voiture électrique. Aujourd’hui, les batteries des voitures tiennent en moyenne 100 à 150 kilomètres. Mais il s’en vend encore très peu. Lucas Baldinger, responsable des ventes aux entreprises à la concession Nissan de Souffelweyersheim, détaille quelques raisons :
« Il y a encore une certaine appréhension sur ce type de véhicules du fait d’un manque de recul. Les clients ne savent pas comment va tenir la batterie, comment la voiture va se revendre par la suite… Il reste plein d’incertitudes. Investir dans une voiture électrique est un pari sur l’avenir. Alors c’est à nous, les constructeurs, de rassurer les clients en assurant un bon service après vente et en communicant sur les véhicules électriques afin qu’il y ait moins de questions en suspens autour de ces produits. »
Un badge à 20€ minimum pour accéder aux bornes CUS
Mais le vendeur va plus loin. Pour lui, si les constructeurs font des efforts pour faciliter la vie des utilisateurs de véhicules électriques, les collectivités quant à elles brouillent les pistes avec leurs projets discordants et parfois même incompatibles :
« Dans la Nissan LEAF, il existe un système GPS qui indique où se trouve la borne de recharge la plus proche lorsque l’autonomie de la batterie commence à tomber. Mais les collectivités ont parfois tendance à compliquer les choses. Par exemple, le fait que les bornes publiques ne fonctionnent pas toutes de la même manière est un problème. Celles de la CUS nécessitent un badge, tandis que celles installées à l’initiative de la Région non. Si on veut convertir les gens à la voiture électrique, il faut vraiment faire plus simple. »
Depuis le lancement du projet CROME (voir illustration en tête d’article), les bornes de recharge de la CUS nécessitent un badge pour être utilisées (Photo LJ / Rue89 Strasbourg)
Pour obtenir le badge nécessaire à l’utilisation des bornes CUS, il n’y a rien d’automatique. Les utilisateurs doivent en faire la demande auprès de Sodetrel, une filiale du groupe EDF partenaire de la CUS. Ils devront alors débourser la somme de 20€ s’ils choisissent de faire partie du projet CROME de la Ville de Strasbourg (voir l’illustration en tête d’article) en acceptant que leurs données d’utilisation soient analysées, ou de 45€ s’ils ne souhaitent pas participer.
Une fois munis de ce badge, les utilisateurs pourront recharger leur voiture autant qu’ils le voudront, sans frais supplémentaires. Alain Fontanel, adjoint au maire en charge des finances, justifie ce mode de fonctionnement complexe :
« À terme, il faudra uniformiser le fonctionnement des bornes publiques. Mais pour le moment, le système du badge nous permet d’obtenir des données sur les utilisateurs, ce qui est important pour nos expérimentations. Ça nous permettra d’améliorer le réseau par la suite. »
Un maillage de bornes confus
À chaque collectivité son système de bornes et à chaque collectivité sa carte de localisation de bornes. La CUS met par exemple en ligne une carte pour localiser ses bornes. Mais celles installées à l’initiative de la Région n’apparaissent pas sur ce document ! L’utilisateur doit se débrouiller pour recenser toutes les bornes publiques existantes autour de chez lui.
Pour pouvoir recharger sa voiture électrique, il existe une vingtaine de points de charge publics comme celui-ci, situé place de la République (LJ / Rue89 Strasbourg)
Il y a bien ChargeMap. Créé par une start-up alsacienne appelée Saabre suite à un appel à projet de la Région Alsace, ce site tente de référencer l’ensemble des points de charge existant dans le monde. Mais cette carte web étant nourrie par les utilisateurs du site eux-mêmes, sur le modèle de Wikipedia, les indications qui y figurent ne sont pas toujours fiables. Certains points de charge sont par exemple tout bonnement oubliés, ou bien les utilisateurs indiquent parfois une recharge payante pour certaines bornes qui en réalité sont gratuites.
Et pour corser encore un peu plus la démarche, les conducteurs de voitures électriques ne peuvent pas recharger leur véhicule sur n’importe quelle borne : les prises mises à disposition sur la voie publique ne sont pas toujours compatibles avec toutes les voitures. Il est parfois nécessaire d’être muni d’un adaptateur.
Des bornes publiques peu utilisées
Trouver une borne publique et comprendre son fonctionnement peut très vite devenir un parcours du combattant. Denis Huber a reçu sa Zoé, un modèle de voiture électrique de Renault, le 19 mars. Depuis, il a très peu utilisé ces bornes publiques :
« C’est sûr que ça serait mieux si tout ça était standardisé. Mais en même temps, la grande majorité des utilisateurs de voitures électriques recharge leur véhicule chez eux. Personnellement, c’est très rare que je branche ma Zoé sur une borne publique. Avant d’acheter ma voiture, j’ai réfléchi à cette question de recharge. Mais mes amis et ma famille habitent tous dans le rayon d’autonomie de ma voiture. Donc je peux me passer sans problème des bornes publiques. »
Denis a acheté sa voiture 10 000€. Il a bénéficié du bonus écologique de 7 000€ de l’Etat, ainsi que de l’aide de 5 000€ de la Région Alsace. Mais pour cette dernière, il y avait une condition : faire installer une borne de recharge agréée chez soi. Ce que ce Strasbourgeois a fait.
Le 15 mars , cérémonie de remise des clés de la première Zoé de Renault achetée avec l’aide de 5000€ de la région. François Loos, vice-président du conseil régional (à droite) était présent (Document remis)
Cette clause dans le contrat du conseil régional a largement contribué à freiner la fréquentation des bornes publiques de la CUS. À ce jour, 456 Alsaciens ont reçu cette aide financière. Parmi eux, 15% vivent sur le territoire de la CUS, soit 68 utilisateurs. La Région doit encore verser cette aide à 344 Alsaciens pour lesquels le pourcentage de Strasbourgeois est pour le moment inconnu.
Entre le 28 février et le 15 mai , les bornes CROME de la CUS ont enregistré 342 charges, soit seulement 5 charges par personne en deux mois et demi, si on prend les 68 utilisateurs connus sur le territoire de la CUS comme base de calcul. Alain Fontanel l’avoue, la fréquentation des bornes publiques n’est pas satisfaisante :
« Elles ne sont pas énormément utilisées. Mais quelqu’un qui dépendrait des bornes publiques n’achèterait pas de voiture électrique. Le maillage n’est pas encore assez dense pour cela. C’est bien en complément des bornes privées que nos bornes existent. Le point de charge principal reste au domicile ou sur le lieu de travail. »
Plus électrique que moi tu meurs !
Du côté du conseil régional, on jubile. Pour François Loos, vice-président, la Région est plus en avance que la CUS dans le domaine de la voiture électrique :
« La CUS a mis quelques véhicules à l’essai avec son projet d’expérimentation de Toyota Prius lancé en 2010 [voir l’illustration en début d’article]. Nous, nous avons permis la mise en circulation de 800 voitures électriques grâce à notre aide financière de 5 000€. Eux, c’était des hybrides japonaises. Nous, c’était des électriques de la marque Renault. La priorité, c’est que ce soit les vrais gens qui utilisent les voitures électriques, pas les collectivités pour des expérimentations. Ce qu’il faut maintenant, c’est développer davantage le maillage de bornes publiques. Mais ça, c’est plutôt aux collectivités locales de le faire. »
Des places de parking sont prévues pour les utilisateurs qui souhaitent recharger leur véhicule électrique sur une borne publique. Elles sont souvent occupées par des voitures thermiques (Photo LJ / Rue89 Strasbourg)
Alain Fontanel est plus mesuré et préfère parler d’une complémentarité des rôles entre la CUS et la Région :
« La CUS se charge de l’aménagement de l’espace public aux véhicules électriques en installant des points de charge et des places de parking dédiées. Tandis que la Région est beaucoup plus tournée vers l’incitation financière à l’achat d’une voiture électrique. Nos bornes publiques et les bornes installées au domicile des bénéficiaires de l’aide de la région sont complémentaires. Les utilisateurs rechargent leur véhicule chez eux le soir et le weekend, et le rechargent au travail ou sur la voirie pendant la journée en cas de besoin. Les bornes publiques sont également utiles pour les personnes qui viennent d’Allemagne ou d’autres régions de France. »
Sur ces huit places de parking réservées à la recharge de voitures électriques à Rivétoile, une seule place n’est pas occupée par un véhicule thermique (LJ / Rue89 Strasbourg)
Recharges gratuites pour la Région, bientôt payantes pour la CUS
La CUS assure avoir pour objectif de densifier le maillage des bornes publiques à Strasbourg. Le projet CROME est d’ailleurs une première étape. Ce programme vise à installer de nouvelles bornes compatibles avec tous les types de véhicules électriques. Les problèmes d’adaptateurs devraient donc également être atténués. Mais pour ce qui est de l’harmonisation des actions des deux collectivités, pas sûr que ça évolue pour l’instant.
François Loos assure que les hypermarchés Cora et Leclerc, où se trouvent les bornes installées à l’initiative de la Région, ont choisi de laisser la recharge en libre accès, « car une charge ne coûte pas cher ». Alors qu’Alain Fontanel confie que la CUS envisage de faire payer la recharge sur ses bornes à partir de fin , lorsque le projet CROME sera terminé.
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Le 8 mars, sur le plateau de LCI, Clément Beaune (ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Transports) s’est exprimé sur le sujet de l’interdiction des ventes de voitures thermiques en 2035. A Bruxelles, l’Allemagne bloque, en effet, le texte de loi qui devait être voté pour définitivement valider cette interdiction.
Le gouvernement français compte bien convaincre l’Allemagne de valider le texte de loi concernant l’interdiction des ventes de voitures thermiques et hybrides, à partir du 1er janvier 2035. A ce jour, rien n’est fait car, les Allemands souhaitent aller plus loin sur le carburant synthétique. C’est pourquoi ils bloquent le vote du texte évoqué plus haut. Clément Beaune a qualifié, de « fronde » l’action de son homologue allemand, tout en rappelant les enjeux climatiques et économiques liés à la voiture électrique. C’est à voir, et surtout à écouter, en cliquant sur “Play” ci-dessous.
Sur la fin de la vente des voitures thermiques pour 2035 ️”J’ai eu hier mon homologue allemand qui a notamment mené cette forme de fronde contre l’objectif 2035. Si on ne garde pas cette ambition nous serons balayés sur le plan industriel et écologique” : @CBeaune à @agindre pic.f-f.frlien_vers_page_twitter/ERqwrFrd5s
— LCI (@LCI) March 8, 2023
Depuis des années, de nombreux spécialistes s’expriment sur le fait que la voiture électrique n’est pas viable pour notre avenir comme, par exemple, Jean-Marc Jancovici, président de The Shift Project et créateur du “Bilan Carbone” qui s’est prononcé, sur BFMTV, en septembre 2022, sur ce sujet brûlant. L’ingénieur diplômé de l’Ecole polytechnique avait ainsi déclaré : « On ne va pas y arriver. » C’est également à voir en cliquant sur “Play” ci-dessous.
“D’ici à 2050, le monde va passer en récession structurelle”
D’autres grandes études démontreraient que la voiture électrique, c’est loin d’être pour demain. Selon l’International Energy Agency (IEA). Dans son long rapport d’étude 2022 baptisé « Global EV Outlook 2022 » (EV : Electric Vehicule), l’IEA annonce, notamment, une probable pénurie des matières premières indispensables à la production de voitures dites “à zéro émission”.
Alors que le gouvernement français planche sur la voiture électrique à 100 € par mois, l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) a aussi alerté sur le fait que la voiture électrique ne pourra pas être utilisée pour tous les usages, ceci en octobre 2022 : « La voiture électrique ne remplacera pas le véhicule thermique sur tous ses usages. Le déploiement de véhicules à forte autonomie (plus lourds et impactant en CO2) associés à des bornes de recharges hautes puissances pose de nombreuses questions : impact carbone, prix de l’énergie et des véhicules non accessibles à la majorité des ménages, renforcement du réseau électrique… »
Du côté des grands dirigeants de groupes automobiles, on doute clairement que la voiture électrique soit une solution d’avenir. En décembre 2022 dans The Wall Street Journal, Akio Toyoda (President – Member of the Board of Directors – Representative Director – Toyota Motor Corporation) a déclaré : « Des doutes subsistent sur les voitures électriques mais, peu s’expriment ». Encore plus récemment, c’est Carlos Tavares qui a réalisé une sortie médiatique remarquée sur RTL. On vous laisse découvrir, ci-dessous en vidéo, ce que pense le grand patron de Stellantis au sujet de la voiture électrique.
#Electrique : “Si on ne soutient pas la transition vers l’électrique, la transition vers l’électrique ne sera pas tirée par les consommateurs compte tenu du prix des véhicules et de l’enjeu énergétique”
Enfin, Clément Beaune, la France et l’UE se trompent-elles ? La réponse dans quelques années… Quant à nous, vous connaissez déjà notre position : “OUI” pour la voiture électrique en ville et “NON” en-dehors. Pourquoi ? Les voitures hybrides rechargeables (PHEV) permettent déjà de rouler en mode 100% électrique, toute la semaine, en ville. Puis, au moment de partir en vacances et en week-end, leur moteur thermique à essence “prend le relais” surtout qu’une voiture hybride rechargeable, c’est beaucoup moins cher qu’une voiture 100% électrique.
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Le site internet Radars-auto.com explique comment il est possible de repérer, sur la route, une voiture-radar privée, ceci de nuit comme de jour. Cette année, rappelons que de nombreuses nouvelles régions vont accueillir ce type de radar embarqué de dernière génération.
Il y a quelques jours, LesVoitures.com vous a proposé un point sur le déploiement, dans l’Hexagone, des voitures-radar privées (à découvrir ou à redécouvrir en cliquant ici). Dans un article publié le 6 janvier 2021 par les spécialistes des radars, les équipes de chez Radars-auto.com, on découvre une photo d’une Ford Focus utilisée en tant que voiture-radar et immatriculée dans le Morbihan (département 56 – en couverture de ce sujet).
Grâce à une autre photo (ci-dessus) également mise en ligne par Radars-auto.com, c’est une autre Ford Focus qui fait apparaître le même dispositif. Cette fois la berline compacte est immatriculée dans le département du Maine-et-Loire (49). Ces deux images pourraient donc bien vous être utiles.
Au centre de la partie supérieure de la surface vitrée arrière, sous le 3ème feu stop, on aperçoit ainsi un petit boîtier noir. Toujours d’après Radars-auto.com, il s’agit d’un système infrarouge dont la fonction est d’éclairer les panneaux de signalisation situés dans le sens inverse de la circulation. En effet, une voiture-radar privée peut “flasher” dans les deux sens. Alors qu’à l’avant, les feux des voitures-radar suffisent largement à éclairer les panneaux de signalisation situés sur la voie où l’auto circule, ce n’est pas le cas pour les autres panneaux positionnés à l’opposé de la route. Dans ce dernier cas, grâce à la technologie infrarouge, ces panneaux sont ainsi pleinement visibles car, éclairés par des LEDs à infrarouge. Les caméras embarquées dans les voitures-radar peuvent alors lire, sans aucune difficulté, les panneaux de limitation de vitesse. Elle sont ainsi opérationnelles d’une manière des plus efficaces comprendre, redoutables.
Enfin, précisons que si la voiture banalisée (Ford Focus, Seat Leon Peugeot 308) est équipée d’une vitre teintée à l’arrière, il est, bien sûr, impossible de savoir si vous êtes derrière une voiture-radar.
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Durant la période de confinement que nous devons toutes et tous respecter pour lutter contre le coronavirus, il est parfois compliqué de trouver des occupations. Pour passer le temps en famille ou seul, assemblez votre voiture en papier préférée parmi un catalogue, bien évidemment gratuit, de plus de 100 maquettes.
Pour les passionnés d’automobile que nous sommes tous, les temps sont durs mais, nous devons être solidaires avec le corps médical qui gère la crise du Covid-19 avec dévouement et une grande prise de risque. Ainsi, nous vous invitons et, nous ne le répèterons jamais assez, à rester chez vous avec… une voiture en papier.
Depuis le début du confinement, de nombreuses initiatives sont prises, notamment avec l’organisation de courses automobiles virtuelles comme, par exemple, la F1 Esports Virtual Grand Prix series. Pour ceux qui n’aiment pas être juste assis devant leur écran d’ordinateur ou de télévision, une simple voiture en papier peut vous divertir, notre sélection étant disponible sur le lien ci-dessous :
Pour chaque voiture en papier, il suffit de cliquer, deux fois de suite sur l’un des modèles, pour accéder au PDF à télécharger puis, à imprimer. Le moment sera alors venu de faire preuve de patience et de minutie pour créer, à l’aide d’une paire de ciseaux et d’un tube ou, d’un bâton de colle, une voiture en papier parfaite.
Parmi les maquettes disponibles, ce n’est pas un hasard si la plus populaire des voitures françaises, la Citroën 2CV, est présente en grand nombre mais, les connaisseurs de la marque aux chevrons auront reconnu la Dyane 6 en papier qui illustre ce sujet.
Un engin de chantier, un camion de pompiers, des voitures de collection, des voitures de course et d’autres maquettes vous attendent. N’hésitez pas à partager vos créations sur notre page Facebook LesVoitures ou sur Instagram avec les mentions @LesVoiturescom et #lesvoiturescom.
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La voiture électrique est-elle la bonne solution pour assurer notre future mobilité sans émission de CO2, ceci d’une manière viable ? Depuis quelques mois, des experts et autres agences internationales, tous spécialisés dans le domaine de l’énergie, alertent sur le fait que les voitures “à pile” sont, déjà, en voie de disparition. Ce matin, c’est une sommité française, Jean-Marc Jancovici, président de The Shift Project et créateur du “Bilan Carbone” qui s’est exprimé, sur BFMTV, sur ce sujet brûlant. Pour l’ingénieur diplômé de l’Ecole polytechnique : « On ne va pas y arriver. »
Ce matin, face à la charmante Apolline de Malherbe, Jean-Marc Jancovici, à qui l’on doit donc le “Bilan Carbone”, s’est exprimé plus de 20 minutes sur la crise énergétique que nous traversons ainsi que sur l’avenir de notre planète. La position de ce grand spécialiste des questions environnementales est claire et nette. Même s’il est favorable à baisser la vitesse limite sur l’autoroute pour diminuer les émissions de CO2, Jean-Marc Jancovici ne croit pas du tout à l’avenir de la voiture électrique.
Ainsi, à la réflexion d’Apolline de Malherbe « Mais par exemple si on passe tous à l’électrique », Jean-Marc Jancovici a répondu : « C’est un “si” qui n’arrivera pas demain matin et je ne sais même pas s’il arrivera un jour. » Puis, Jean-Marc Jancovici a poursuivi en déclarant : « quand vous regardez la quantité de matériaux qu’il faudrait pour avoir un parc électrique de voitures dans le monde, avec toujours des voitures d’une tonne ou d’une tonne et demi, qui rouleraient à l’électricité. » Juste après, il livre sa vérité au sujet de la voiture électrique : « On ne va pas y arriver. C’est à dire qu’il y a des limites physiques aussi sur la quantité de métal disponible sur Terre, sur la vitesse à laquelle on va ouvrir les mines. » L’intégralité de l’interview de Jean-Marc Jancovici, menée par Apolline de Malherbe ce matin sur BFTMTV, est disponible en vidéo en cliquant ici.
Jean-Marc Jancovici, à l’origine, donc, du “Bilan Carbone”, au début des années 2000, lorsqu’il a travaillé à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de lEnergie (ADEME), s’est aussi exprimé sur le sujet du nucléaire. C’est à voir en vidéo en cliquant sur “Play” ci-dessous.
💬 “D’ici à 2050, le monde va passer en récession structurelle”
Revenons à l’avenir, plus qu’incertain, de la voiture électrique avec cette fois l’étude de 221 pages publiée récemment par l’IEA (International Energy Agency) (IEA). Dans son long rapport d’étude 2022 baptisé “Global EV Outlook 2022” (EV : Electric Vehicule), l’IEA annonce aussi une probable pénurie des matières premières indispensables à la production de voitures dites “à zéro émission” : « L’augmentation rapide des ventes de véhicules électriques pendant la pandémie a mis à l’épreuve la résilience des chaînes d’approvisionnement de batteries, et la guerre de la Russie en Ukraine a encore aggravé le défi. Les prix des matières premières telles que le cobalt, le lithium et le nickel ont bondi. En mai 2022, les prix du lithium étaient plus de sept fois plus élevés qu’au début de 2021. »
Ce n’est pas tout, comme indiqué dans le “Global EV Outlook 2022”, selon les propos de Fatih Birol, Executive Director de l’International Energy Agency : « Peu de domaines de la nouvelle économie mondiale de l’énergie sont aussi dynamiques que celui de la production de véhicules électriques. Le succès du secteur a permis d’établir de nouveaux records de ventes et c’est extrêmement encourageant. Cependant, il n’y a pas de place pour la complaisance. Les décideurs politiques, les dirigeants de l’industrie et les investisseurs doivent être très vigilants et ingénieux afin de réduire les risques de rupture d’approvisionnement et d’assurer un approvisionnement durable en minéraux essentiels. Dans le cadre de son nouveau mandat ministériel, l’IEA travaille avec les gouvernements du monde entier sur la manière de gérer stratégiquement les ressources en minéraux critiques nécessaires aux véhicules électriques et à d’autres technologies énergétiques propres devenues clés. »
D’ici à ce que nos politiques réagissent et que les constructeurs automobiles puissent faire “marche arrière” sur la voiture électrique, sachant qu’ils ont déployé des moyens financiers colossaux pour les développer, il va falloir un peu de temps. Dans une quinzaine d’années, les voitures électriques devraient devenir des voitures anciennes et de collection…
Enfin, le document « Global EV Outlook 2022 » publié par l’Energy Agency (IEA) est disponible, en téléchargement gratuit (format pdf), en cliquant sur l’image située ci-dessus. Non sans humour, pensez aussi à votre “Bilan Carbone” !
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Bien utiliser et entretenir son véhicule permet de diminuer sa consommation de carburant. Une conduite souple peut, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), engendrer une diminution de consommation de 20 % sur route et de 40 % en ville. Vous n’avez pas le projet d’acheter une nouvelle auto moins énergivore qu’un modèle ancien, mais vous souhaitez agir dans votre quotidien pour limiter les émissions de polluants et de gaz à effet de serre de votre voiture et faire des économies ? Voici quelques conseils à adopter.
Alternatives à la voiture
Sur les deux premiers kilomètres, une distance qui représente pourtant 40 % des trajets en voiture, une voiture consomme 30 à 35 % de carburant de plus, notamment à cause de son fonctionnement à froid. C’est aussi à ce moment que le moteur pollue le plus. Dans la mesure du possible, évitez donc de prendre la voiture et optez pour la marche, le vélo ou les transports en commun lorsque vos déplacements font moins de 2 kilomètres. Pensez également au covoiturage.
Pneus bien gonflés
Une pression insuffisante, au-delà des risques liés à la sécurité (perte de contrôle, risque d’éclatement…), augmente la résistance au roulement, donc la consommation. La surconsommation de carburant peut alors osciller entre 2 % et 10 % environ, suivant l’air manquant. Vérifiez les pneus au minimum tous les mois et contrôlez la pression à froid, c’est-à-dire en ayant roulé moins de 5 km à 50 km/h. Vous trouverez la valeur inscrite sur une étiquette à l’intérieur de la portière du conducteur mais aussi dans la notice d’utilisation du véhicule. Idéalement, la pression doit être vérifiée tous les mois, car un pneu perd jusqu’à 20 % de son air par an. Enfin, pour partir en vacances (long trajet sur autoroute, voiture chargée…), appliquez la pression de gonflage « en charge » qui correspond à un surgonflage de 0,2 à 0,3 bar.
Surcharges à éviter
C’est une loi physique : la quantité d’énergie nécessaire pour faire avancer une voiture augmente avec le poids à déplacer, surtout pour gravir les côtes. Dès lors, n’emportez que le strict nécessaire, enlevez les objets lourds ou inutiles de votre coffre.
Accessoires extérieurs, seulement en cas de besoin
Les accessoires extérieurs (galeries, coffres de toit, porte-vélos…) entraînent une augmentation de la consommation pouvant atteindre 20 %. Même à vide, ces équipements opposent une résistance aérodynamique qui augmente la consommation de 10 %. Pensez à enlever ces accessoires quand vous n’en avez plus l’usage, notamment au retour des vacances.
Démarrage en douceur
Avec les voitures actuelles, il n’est plus nécessaire d’appuyer sur l’accélérateur pour aider la voiture à démarrer. Si vous le faites, vous risquez simplement de provoquer une consommation inutile de carburant. Pas la peine non plus de faire chauffer la mécanique pendant 10 minutes (même en hiver). La meilleure solution est de démarrer le moteur immédiatement après être entré dans l’habitacle puis de s’installer tranquillement : attachez votre ceinture, procédez aux éventuels réglages… Ensuite seulement, avancez en douceur et roulez à vitesse réduite sur les cinq premiers kilomètres, sans trop pousser les rapports.
Rouler avec doigté
La consommation de carburant dépend du régime moteur. Le conducteur a donc intérêt à toujours rouler dans le rapport le plus haut, quelle que soit la vitesse ; le moteur est moins gourmand dans ce contexte. Les voitures modernes disposent d’un indicateur de changement de rapport qu’il est judicieux de suivre : avec lui, vous serez certain d’engager le bon rapport au bon moment. Sinon, au démarrage, passez dès que possible la seconde puis enclenchez rapidement la 3e puis la 4e et enfin la 5e si le contexte vous le permet. Le régime idéal se situe pour les moteurs à essence autour de 3 000 tr/min et pour les diesels autour de 2 400 tr/min (vérifiez ces chiffres selon la cylindrée de votre moteur). Mais attention, atteindre le rapport le plus élevé le plus rapidement possible ne signifie pas accélérer à fond entre chaque passage de vitesse en appuyant le pied au plancher !
À 5 minutes près ?
Réduire la vitesse de 10 km/h sur autoroute (passer par exemple de 130 km/h à 120 km/h) sur un parcours de 100 kilomètres augmente votre trajet de 4 minutes (50 minutes au lieu d’un peu plus de 46 minutes) mais cela vous permet une économie de carburant de presque 1 litre.
Freinages limités
Dans bien des cas, quand vous pilez, c’est que vous avez roulé trop vite ou que vous avez été surpris par le conducteur qui vous précède ! Vous avez donc dépensé du carburant pour rien et vous accélérez l’usure des freins. C’est le piège typique des bouchons ou des ralentissements. Essayez d’appréhender les ralentissements de la manière la plus douce possible pour profiter de l’inertie du véhicule. Dans les bouchons, les files d’attente aux stations-services, etc., coupez le moteur à partir d’un arrêt estimé de 30 secondes si votre voiture n’est pas équipée du système automatique Stop & Start qui coupe automatiquement le moteur à l’arrêt.
Sur route ou autoroute, il convient d’anticiper les ralentissements et d’utiliser au maximum le frein moteur. Les systèmes d’injection (sur tous les moteurs depuis la fin des années 1990) permettent en effet de ne rien consommer en phase de décélération, lorsque l’accélérateur est relâché. C’est donc un ralentisseur gratuit à votre disposition qui permet aussi de moins solliciter les freins (donc de les faire durer plus longtemps et ainsi de réduire les frais d’entretien). Afin de pouvoir agir encore plus sereinement, augmentez la distance avec le véhicule qui vous précède. Non seulement vous gagnez en sécurité, mais aussi en consommation car vous serez plus facilement maître de votre véhicule et n’aurez pas à subir les variations de vitesse de celui qui vous précède.
Température dans l’habitacle
Tout appareil électrique alimenté par la voiture augmente la consommation de carburant, la climatisation en particulier. Ainsi, pour gagner 8 °C dans l’habitacle, la consommation va augmenter d’environ 15 % pour un moteur à essence et d’environ 20 % pour un diesel. Ces pourcentages, constatés sur route, peuvent même doubler en ville ! En outre, plus l’écart entre la température demandée dans l’habitacle et celle de l’extérieur est important, plus la surconsommation sera grande. Ainsi, sous 30 °C, en réglant sa climatisation à 25 °C au lieu de 20 °C, on réduit de 8 % la surconsommation en ville et de 5 % sur route et autoroute.
Pour éviter d’avoir à mettre la clim à fond en reprenant votre voiture, stationnez à l’ombre quand c’est possible. Ouvrez les fenêtres avant d’enclencher le système de climatisation afin d’évacuer le maximum de chaleur. Ne dépassez pas un écart de température de 4 à 5 °C entre l’extérieur et l’intérieur de la voiture. Évitez, si vous le pouvez, de mettre la climatisation en marche sur les courtes distances car elle ne produit son effet qu’après quelques kilomètres. Mieux vaut alors rouler les fenêtres ouvertes car, même si cela engendre un légère surconsommation de carburant, cette pratique reste moins énergivore que d’enclencher la climatisation.
Révision de la voiture
Un véhicule mal entretenu peut provoquer une surconsommation de carburant jusqu’à 25 %. Encrassé, le filtre à air fait consommer 3 % de plus à lui seul. Pensez à la révision et à la vidange selon les recommandations du constructeur, en changeant chaque fois le filtre à huile et le filtre à air. Favorisez une huile de qualité, votre moteur vous le rendra largement !
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Actualité 26 janvier 2023
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